Teintures naturelles _
En mai, je me suis (enfin) décidée à utiliser mes cônes d’aulne glutineux collectés lors de mes balades dans les Flandres.
Une petite décoction pour commencer: on broie comme on peut, on couvre d’eau, on fait bouillir et on laisse tremper plusieurs jours. Et on obtient un bain de teinture quasiment inépuisable!
L’occasion de teindre des écheveaux de laine,
de vieux tissus chinés et de s’essayer aux shiboris, encore et encore…
Et après une courte trempette dans une soupe de clous pour certains et dans du sulfate de fer pour d’autres, le plaisir de découvrir mille nuances de gris/taupe!
Et vous savez quoi? Et bien cet automne, je repartirai en quête des cônes de cet arbre de plus en plus rare par ici.
Et si la teinture naturelle vous intéresse, ne manquez pas mon (mes?) prochain article dans lequel je vous expliquerai ma rencontre avec cet art et oú je vous partagerai mes glanages et pratiques de débutante!
J’ai hâte de lire comment tu fais… la couleur de ta laine est magnifique
Bon dimanche
Merci! Et encore la photo ne montre pas les reflets à la lumière… (L’article est en cours d’écriture 😉 )
Le résultat de ta teinture est magnifique !
Merci ! L’aulne nuancé au fer donne vraiment de belles teintes.